Association Didi Bahini
Aide aux enfants d'Himalaya
Avant le séisme
Avant le séisme, notre association finançait la scolarisation d’une dizaine d’enfants qui n’avaient pas accès à l’éducation, s'employait à leur fournir un environnement familial (nourriture, logement, vêtement et suivi médical et un lien privilégié avec un parrain/marraine), facilitait l’intervention de volontaires auprès des enfants de l’école de CYF, et nous collections des fonds pour aider CYF à construire sa propre école (étant locataires de leurs locaux, ils se sont retrouvés plusieurs fois coincés par la hausse soudaine et exorbitante de leur loyer de sorte qu’ils étaient obligés de quitter les lieux et chercher un autre bâtiment pour l’aménager en école et en internat).
Cette année, début avril, nous venions de les aider à acheter leur propre terrain pour la construction de leur nouvelle école quand le séisme est survenu.
Après le séisme du 25 avril
La priorité a été donc de reloger les enfants qui depuis le 25 avril dormaient sous des bâches, de les nourrir, et de les aider à reprendre un rythme normal après le traumatisme du séisme:
- Approvisionnement en nourriture
- Construction d’un bâtiment préfabriqué dans l’enceinte de l’école
- Animation d’ateliers pédagogiques par des volontaires.
Au delà de l'école...
La deuxième priorité a été d'organiser des convois de ravitaillement pour les villages qui sont difficiles d’accès (peu de pistes et forts risques de glissement de terrain) et qui ont été particulièrement touchés par le tremblement de terre : (districts de Sindhupalchowk, et Kavre Palanchowk : zones non touristiques mais peuplées de nombreux petits villages accrochés aux flancs des montagnes, proches de l’épicentre de la réplique du 1er séisme et proche de l’épicentre du 2d séisme).
CONCRÈTEMENT:
Les dons recueillis ont déjà permis d'organiser de nombreux convois de ravitaillement d'urgence: distribution de nourriture, tentes, bâches plastiques pour assurer un logement temporaire, tôles pour construire des logements semi-permanents pour les protéger pendant les pluies torrentielles de la mousson, pastilles pour purifier l’eau souillée et prévenir contre les épidémies de diarrhées.
Pour ces régions plus difficiles d'accès les petites organisations telles que CYF sont très efficaces et réactives par rapport aux grosses organisations internationales.
En parallèle, les volontaires de CYF essayent d’apporter une assistance médicale aux villageois (soit directement pour les soins légers, soit en faisant intervenir une équipe de médecins pour des soins plus complexes).
Suivez l'actualité des actions de l'association
L’actualité des actions menées sur le terrain est visible sur la page Facebook de Valérie Mallard ou encore sur le site Quakemap.org (en tapant CYF dans la ligne de recherche).
A ce jour 18 convois ont été répertoriés sur ce site donc 18 villages ont bénéficié de l’aide apportée par CYF grâce aux dons collectés depuis le 1er séisme, et c’est loin d’être fini .
Que devient votre don?
Chaque don versé à l’association Didi Bahini supérieur à 12 euro est déductible des impôts à hauteur de 66%.
Un reçu fiscal est envoyé à chaque donateur(merci de nous faciliter la tâche en indiquant précisément vos coordonnées : nom + adresse).
L’intégralité des dons reçus par Didi Bahini est versée à CYF et est utilisée uniquement dans le but d’aider les gens à reprendre espoir et reconstruire leur maison, et retrouver une vie normale après le traumatisme de ces séismes.
Pourquoi choisir une ONG locale?
Les équipes de volontaires de CYF sont tous bénévoles, et comptent une majorité de jeunes hommes et femmes âgés de 18 à 30 ans.
- CYF compte peu de membres / peu voire pas de frais de communication : seul un site internet et une page Facebook.
- Tous népalais, ils connaissent très bien le terrain et s’adaptent plus facilement aux mauvaises conditions de route et de transport (n’ont pas peur des pistes peu carrossables et d'être trimbalés pendant des heures dans un nuage de poussière à l’arrière d’une benne de camionnette).
- Ils connaissent également très bien les besoins des villageois en terme de nourriture, de quantité de riz par famille, et les prix pour remplir un réservoir d’essence ou louer une camionnette (donc ne se font pas avoir par certains marchands qui profitent de la naïveté de certaines ONG internationales).
- Ils ne perdent pas de temps et d’énergie à obtenir les autorisations des autorités (police ou ministère) pour intervenir dans un village, contrairement à une ONG.
- Ils ont l'occasion de s'impliquer bénévolement pour leur pays, et de créer eux-même le lien de solidarité entre les populations des villes et celles des villages, entre leur génération et celle des anciens, entre ceux qui ont fait des études et ceux qui n'ont pas eu d'accès à l'education.
Ne les oublions pas !
Le peuple népalais est étonnant car il a l’habitude de gérer le manque, et a grandi de sorte qu’il sait être reconnaissant du peu qu’il a plutôt que de se lamenter de ce qu’il pourrait avoir…
Aujourd’hui une grande majorité n’a vraiment plus rien, qu’un tas de pierre et de poutres à contempler, et une bâche plastique comme abri.
Je vois bien qu’ils ont besoin de peu pour reprendre espoir, d’un petit coup de pouce pour recommencer à construire, ce n’est pas grand-chose pour nous, ça représente beaucoup pour eux,
Merci pour votre aide et votre soutien !
Valérie Mallard